Formation Premiers Secours : apprendre les gestes qui sauvent !
Du 14 au 18 Février 2024, Samdo Bavishya a financé une formation de 5 jours aux « Gestes de premiers secours » ; ces gestes qui peuvent sauver une vie !
Ce stage, réalisé par l’ONG « Voice of Children », était proposé à l'ensemble des villages de la Municipalité rurale de Roshi ward 12 et district de Kavre, auquel Magarsalu appartient. Plus de 30 villageois ont assisté à ce stage.
Le formateur, Ramesh, était très pédagogue et les cours dispensés alternaient théorie et exercices pratiques, indispensables pour mettre en application les notions abordées.
Amita et Pratikshya représentaient Samdo Bavishya ; Pema Bhuti, étudiante en psychologie et originaire de Samdo, a participé en tant que stagiaire ; elle était en charge d’établir un compte-rendu.
Françoise et Michel Barbarin ont également assisté à cette formation, avec Sheetal et Pema, qui ont assuré les traductions. Françoise a contrôlé le contenu de la formation, aidé pour les ateliers pratiques et a visé le contenu des trousses de secours remises aux villages.
Le programme de formation était le suivant :
1er jour : introduction aux gestes de premiers secours et principes généraux. Comment appréhender une situation d’urgence, mise en position latérale de sécurité.
2ème jour : les étapes d’une intervention de premiers secours. Vérifier la respiration, le pouls, dégager les voies respiratoires. Reconnaitre un malaise vagal, effectuer un massage cardiaque.
3ème jour : gérer et réagir en cas d’étouffement, de saignement abondant, d’hémorragie interne, de brûlure. Bander une fracture de la main, panser une plaie, soigner un hématome.
4ème jour : comment traiter une blessure à la tête, aux cervicales, au dos, que faire en cas de fracture ? Soigner des engelures, réagir en cas de mal aigu des montagnes, de morsure de serpent, d’intoxication/empoisonnement.
5ème jour : Bouger et transporter un blessé : à faire/ne pas faire. Comment utiliser des béquilles ? Ce même jour, un petit examen de fin de session était organisé, à l’issue duquel tous les stagiaires ont reçu un certificat attestant de leur participation.
Françoise et Michel témoignent également de leur expérience pendant cette formation :
« Cela a été pour nous l’occasion de nous joindre à l’équipe népalaise.
La formation était de très bon niveau ; Ramesh, le formateur, a su créer une bonne ambiance, capter l’attention des participants, réussissant parfois à faire rire aux éclats son assistance. Les stagiaires étaient tous très assidus et engagés. Organisé sous forme de séances théoriques suivies de travaux pratiques, ce stage était bien adapté aux villageois. Beaucoup d’entre eux ont découvert les gestes simples qui peuvent sauver une vie.
Le dernier jour de stage, une remise de diplôme était organisée en présence de Monsieur le maire de la municipalité de Roshi; chaque participant a fièrement reçu son certificat !
Au-delà de la formation, quel plaisir de retrouver nos amis de Magarsalu, et surtout de voir l’évolution du village depuis notre premier séjour lors de la reconstruction après le séisme de 2015.
Notre premier étonnement a été de constater que les maisons étaient en très bon état, bien entretenues et surtout très colorées ! La vie est encore rude au village mais les habitants sont toujours aussi accueillants.
Il a fallu faire des choix, chaque famille voulant nous inviter…mais attention ! A Magarsalu, le rashi coule à flot… Heureusement la formation nous a bien occupés, une bonne excuse pour éviter l’excès d’alcool de riz maison !
Pour la dernière soirée, tout le village nous a organisée une grande fête : joueurs de Madal, chanteurs, danseurs…. Et encore du rashi !!!! Toute l’équipe de Samdo Bavishya-Avenir était aux anges ! Amita, Sheetal, Pratiga, Péma, toutes, ont été remerciées pour tout ce que l’association fait pour les villages Tamang. »
Nul doute que cette formation sera réitérée dans le futur, car d’autres personnes devront être formées ; il est également nécessaire de renouveler ce type de formation à intervalle régulier, afin de bien ancrer ces gestes, qui ne sont pas – heureusement- utilisés fréquemment.
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