La génèse du projet
En 2006, Karsang a accouché d’une cinquième fille ; sa mère est morte ; son mari, souvent absent, a un autre foyer et quatre autres enfants, comme le permet la coutume tibétaine. Aucune des filles de Karsang n’était scolarisée, l’aînée étant promise à rejoindre un monastère de Dharamsala pour y être éduquée selon les préceptes religieux. L’école de Samdo était quasiment en ruines, l’instituteur en démission totale. Le village le plus proche, Samagaon, est à trois heures de marche ; il est impossible d’y être scolarisé hors pension, et la pension coûte cher…C’est ainsi que la construction d’une nouvelle école, l’aide à l’artisanat du tissage et un meilleurs accès aux soins nous ont paru d’une nécessité vitale à la survie et l’avenir de cette petite communauté népalo-tibétaine au cœur de l’Himalaya. »
C’est par ce message envoyé le 6 avril 2007 par Catherine Joriot qu’a commencé la belle aventure de Samdo Avenir.
Catherine, originaire des Alpes de Haute Provence, passionnée du Népal, de son peuple et de ses montagnes, est installée depuis 1985 à Katmandou où elle a fondé l'agence de treks et de voyages «Glacier Safari Treks».
Le village de Samdo a été fondé en 1962 par les habitants du village tibétain de Ru qui se sont exilés pour fuir la répression religieuse chinoise. Ils se sont installés dans cette haute vallée népalaise de la Nuri qu’ils connaissaient pour venir y faire paître leurs yacks et où n’existaient alors que quelques abris de bergers.
Son objectif : « contribuer au développement éducatif, sanitaire et économique de communautés villageoises népalaises, au travers d’actions menées à leur profit et relayées par convention avec une organisation non gouvernementale Népalaise ».
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