Village de Magarsalu en 2019
Cécile Legrand et Pauline Tarrieu sont allées passer un mois au Népal en Octobre 2019, elles nous ramènent des nouvelles fraiches de Magarsalu, et nous font partager leur expérience vécue en compagnie des villageois
A Margarsalu, nous avons pu constater les progrès effectués par les villageois pour l’accueil des touristes.
Nous avons pu constater les progrès effectués par les villageois pour l’accueil des touristes. Nous avons été reçues comme des reines ! Un accueil chaleureux et attentionné, un réel intérêt pour les étrangères que nous étions ont fait de cette étape un souvenir inoubliable.
Concernant l’accueil des touristes, les habitants sont fin prêts !
Les chambres sont spartiates mais propres et disposentde l’équipement nécessaire. Les repas sont de qualité et les recommandations sanitaires autour de l’eau semblent également avoir été bien intégrées. L’électricité est même arrivée au village fin septembre, un grand changement, et un confort supplémentaire.
Nous avons eu la chance d’accompagner les femmes du village pour aller se ravitailler au col de Lakhangonba où setrouve une échoppe avec des produits de première nécessité. Cette marche de 4h30 nous a permis de découvrir de somptueux paysages, tout en échangeant avec les femmes et en expérimentant, l’espace d’une journée, leurs conditionsde vie difficiles et leur dur labeur quotidien…
Cependant, cette année, la mousson a duré plus longtempsque d’habitude et des glissements de terrain ont occasionnédes problèmes d’inaccessibilité à certaines maisons. En effet, depuis la construction récente de la route qui passeà proximité du village, en période de forte pluie, le phénomènede glissements de terrain a augmenté, mettant en danger certaines habitations et endommageant le réseau d’eau du village, qui va devoir être réparé.
A ce sujet, la situation de détresse dans laquelle se trouvent Dan Maya et son fils, Dipak Tamang - 7 ans, nous a particulièrement alertées, et nous en avons fait part à Catherine Joriot dès notre retour à Katmandou. Dan Maya vit seule depuis le départ de son mari qui a quitté le domicile. Elle est dans une situation très précaire, a dû quitter son logement qui menace de s’écrouler à cause des récents éboulements de terrain. Elle est hébergée à droite à gauche dans le village. De part les coutumes Népalaise, elle n’a pas le droit de retourner vivre dans sa famille. S’il était possible de scolariser son fils, cela soulagerait Dan Maya,qui est très motivée pour trouver une activité lui permettant de subvenir à ses besoins ; cela garantirait également un avenir pour ce petit garçon…
Samdo Avenir a pris la décision de scolariser au plus vite le fils de Dan Maya,c’est cela aussi la réactivité de l’association.Pour le reste, Il faudra également poursuivre la sensibilisation des villageois à la gestion des déchets, autant pour l’impact environnemental et leur propre qualité de vie que pour l’image du village auprès des touristes.
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